« Naturelle » ?

Toute méthode contraceptive nécessite de modifier le fonctionnement habituel de l’organisme. Il s’agit alors de comparer les différentes méthodes et d’évaluer le niveau de perturbation qu’elles engendrent.

La méthode la plus utilisée aujourd’hui est la contraception hormonale féminine. Ses effets secondaires interrogent beaucoup de femmes qui se tournent vers d’autres méthodes, et notamment le stérilet au cuivre qui n’est pas toujours bien toléré.

Un autre aspect important pour évaluer une méthode contraceptive est son efficacité. Si la méthode du retrait peut sembler très naturelle, il est nécessaire de s’interroger sur l’impact d’une grossesse non désirée ou d’un avortement.

On trouve des dispositifs qui permettent de maintenir les testicules à une température de 38 à 43°C. Il suffit alors de 2h par jour pour obtenir la stérilité. Néanmoins, il peut s’avérer risqué d’exposer les cellules à un stress thermique quotidien : une température supérieure à 37,5°C correspond à un état fiévreux auquel les cellules ne sont pas bien adapté. Le boulocho n’expose les testicules qu’à une température de 36,5°C, respectant ainsi le métabolisme cellulaire. La contrepartie est de devoir porter le dispositif plus longtemps.page_suivante